Fini les diagnostics sans traitements efficaces pour le GRAND MALADE qui est le secteur de santé.
Les nouvelles autorités en charge de la mise en œuvre de la politique de santé au Sénégal n’ont pas droit à l’erreur.
L’ordonnance prescrite par le président de la république Bassirou Diomaye pour enfin redresser le corps agonisant de la santé au Sénégal ne devrait entrainer aucun effet indésirable. L’ESPOIR EST PERMIS !
Les directives et décisions du chef de l’état lors du conseil des ministres du mercredi 7 Août 2024 témoignent de l’urgence de réorienter la dynamique de notre système sanitaire.
Au Sénégal on s’efforce plus à guérir un mal que de le prévenir.
Le changement de paradigmes dans la nouvelle dynamique de transformation du système sanitaire national doit être guidé par le Fast Track.
La santé a perdu beaucoup d’énergie, son mal est devenu chronique et a fini de développer des multi résistances.
L’heure n’est plus au tâtonnement, au pilotage à vue, aux analyses répétitives sans résultats.
Les symptômes de la mauvaise gouvernance sanitaire sont apparents, ils sautent à l’œil et les autorités n’ont pas besoin de microscope pour mieux les détecter.
Heureusement que le président de la république Bassirou Diomaye Faye a pu lire les signes suite à l’examen (clinique) de la gouvernance sanitaire.
Oui Mr le président vous avez bien raison de reconnaître et de rappeler ceci :
« La santé est un secteur prioritaire de l’action de l’état »
Après les constats, la rupture.
JUSTICE POUR LA SANTE !
Rompre avec les vieilles méthodes. Les nouvelles autorités peuvent réussir là où leurs prédécesseurs ont échoué c’est à dire donner à la santé ses 15 %, sa part méritée du budget de l’état . Cette « Déclaration d’Abuja » de 2001 de l’Union africaine qui engage tous les pays membres doit cesser d’être une simple déclaration de volonté politique accompagnée d’un standing-ovation des parlementaires à chaque vote de budget. Le « Jubbanti » doit aussi s’opérer à ce niveau.
Entre 2011 et 2023 l’ancien régime a certes fait des efforts dans la mobilisation des ressources financières attribuées à la santé. Le budget alloué au ministère de la Santé et de l'Action sociale (MSAS) est passé de 95 milliards FCFA en 2011 à prés de 272 milliards pour l’exercice 2024. Un pas de géant me dira t-on mais qui maintient toujours le secteur de la santé dans la barre des 8% loin de l’engagement d’Abuja. Loin d’être un privilège pour le secteur de la santé, c’est un besoin pressant. L’état en est conscient « Nos concitoyens réclament avec insistance l’amélioration de la gouvernance sanitaire dans tous les aspects ». La réponse de l’état devrait s’adosser à la volonté de transformer le système sanitaire. Cela demande plus de ressources pour pouvoir faire face aux défis de l'époque avec la résurgence de nouvelles crises sanitaires. « La santé avant tout », tout le monde s’accorde à la dire. Dans un contexte de baisse de 7, 6 milliards des ressources extérieures en santé, investir plus dans la santé n’est pas un privilège au détriment des priorités concurrentes. Cependant devant une marge de manœuvre financière limitée pour nos états africains où tout est priorité avec un PIB faible, il est important de rationaliser les ressources en santé. Le Sénégal gagnerait plus à investir dans la prévention que de « bâtir pour guérir ». L’expansion des infrastructures sanitaires au Sénégal est certes un bilan matériel à exhiber pour nos gouvernants mais protéger les sénégalais contre les risques financiers liés à la maladie c’est aussi un aspect à intégrer à l’heure du bilan.
Les nouvelles autorités en charge de la mise en œuvre de la politique de santé au Sénégal n’ont pas droit à l’erreur.
L’ordonnance prescrite par le président de la république Bassirou Diomaye pour enfin redresser le corps agonisant de la santé au Sénégal ne devrait entrainer aucun effet indésirable. L’ESPOIR EST PERMIS !
Les directives et décisions du chef de l’état lors du conseil des ministres du mercredi 7 Août 2024 témoignent de l’urgence de réorienter la dynamique de notre système sanitaire.
Au Sénégal on s’efforce plus à guérir un mal que de le prévenir.
Le changement de paradigmes dans la nouvelle dynamique de transformation du système sanitaire national doit être guidé par le Fast Track.
La santé a perdu beaucoup d’énergie, son mal est devenu chronique et a fini de développer des multi résistances.
L’heure n’est plus au tâtonnement, au pilotage à vue, aux analyses répétitives sans résultats.
Les symptômes de la mauvaise gouvernance sanitaire sont apparents, ils sautent à l’œil et les autorités n’ont pas besoin de microscope pour mieux les détecter.
Heureusement que le président de la république Bassirou Diomaye Faye a pu lire les signes suite à l’examen (clinique) de la gouvernance sanitaire.
Oui Mr le président vous avez bien raison de reconnaître et de rappeler ceci :
« La santé est un secteur prioritaire de l’action de l’état »
Après les constats, la rupture.
JUSTICE POUR LA SANTE !
Rompre avec les vieilles méthodes. Les nouvelles autorités peuvent réussir là où leurs prédécesseurs ont échoué c’est à dire donner à la santé ses 15 %, sa part méritée du budget de l’état . Cette « Déclaration d’Abuja » de 2001 de l’Union africaine qui engage tous les pays membres doit cesser d’être une simple déclaration de volonté politique accompagnée d’un standing-ovation des parlementaires à chaque vote de budget. Le « Jubbanti » doit aussi s’opérer à ce niveau.
Entre 2011 et 2023 l’ancien régime a certes fait des efforts dans la mobilisation des ressources financières attribuées à la santé. Le budget alloué au ministère de la Santé et de l'Action sociale (MSAS) est passé de 95 milliards FCFA en 2011 à prés de 272 milliards pour l’exercice 2024. Un pas de géant me dira t-on mais qui maintient toujours le secteur de la santé dans la barre des 8% loin de l’engagement d’Abuja. Loin d’être un privilège pour le secteur de la santé, c’est un besoin pressant. L’état en est conscient « Nos concitoyens réclament avec insistance l’amélioration de la gouvernance sanitaire dans tous les aspects ». La réponse de l’état devrait s’adosser à la volonté de transformer le système sanitaire. Cela demande plus de ressources pour pouvoir faire face aux défis de l'époque avec la résurgence de nouvelles crises sanitaires. « La santé avant tout », tout le monde s’accorde à la dire. Dans un contexte de baisse de 7, 6 milliards des ressources extérieures en santé, investir plus dans la santé n’est pas un privilège au détriment des priorités concurrentes. Cependant devant une marge de manœuvre financière limitée pour nos états africains où tout est priorité avec un PIB faible, il est important de rationaliser les ressources en santé. Le Sénégal gagnerait plus à investir dans la prévention que de « bâtir pour guérir ». L’expansion des infrastructures sanitaires au Sénégal est certes un bilan matériel à exhiber pour nos gouvernants mais protéger les sénégalais contre les risques financiers liés à la maladie c’est aussi un aspect à intégrer à l’heure du bilan.
Ndéye Fatou Wade
Journaliste spécialisée en santé